You rock, guy.

La tête qui pèse lourd, c'est chiant. Ca donne envie de partir sans, de se ratisser le cerveau et puis de ne garder qu'une infime partie, celle qui fait que tout va bien. Endorphinement bien. Bon, comme tout le monde le sait, ce n'est pas possible. Reste à savoir s'en donner l'illusion. Bloquer les pensées parasitantes, s'empêcher de réfléchir et puis s'en sortir très bien comme ça. Que choisir entre le savant triste et l'imbécile heureux? Je pensais choisir le savant triste, mais j'agis dans le sens inverse. Et puis de toutes façons, j'ai même pas mon bac. Envie de nouvelles perspectives d'avenir. Se contenir dans une catégorie n'est pas épanouissant et je commence à ressentir l'envie d'explorer de nouveaux horizons. T'façons, j'vais fuguer, parce que j'suis grave une rebelliousse de la laïfe. Mais ça, on le savait déjà. Ce n'est pas très original à force. Et donc forcément un peu paradoxal. Ce texte sans queue ni tête résume assez bien qui je suis, sans doute. Ou qui je me plaît à croire que je suis. 'Pas de couleur, rien que de la nuance' comme dirait Paul. Sur ce, je me mets en quête d'apprentissage de mix et vous laisse pentelants sur une berge de la Seine.