Mistral force 500 qui t'étripe la tête.
Exploit nucléaire qui retourne ta mère comme une pâte à crêpe. En tous cas, je n'en reviens pas. C'est parfait, en cette fin d'année. Parfaitement parfait. Il semblerait que la bonne humeur me gagne. Même si l'envie de voyage me tripatouille les entrailles. Tellement que je ne parvient plus qu'à rêver. Même aux moments où l'on devrait ressentir le besoin d'une intense concentration. Scritch. Que voulez vous répondre à ça? Après tout, il y a des jours où il faut laisser couler ses pulsions. Sinon, on n'a plus de but dans la vie, n'est-ce pas? Mais la philo, c'est pour l'année prochaine. Parce qu'on a beau dire, en parler en soirées, c'est anormal. Même pour des chiens à deux pattes. Tout à l'heure, je ferai mon monologue. Seule, face à la salle vide, je crierai des mots, un discours auquel je ne crois pas. Mais qu'importe. C'est ça, le théatre. Exprimer les sentiments d'un autre. Rendre vivantes ses plus sombres pensées. Revêtir le costume d'une autre âme que la sienne. C'est magnifique. Et surtout, on ne pense plus à soi, mais bien à l'autre, oui à l'autre qui a écrit ce texte. Et ça, c'est grandiose, comme impression. Enfin un moment de calme dans la tempête des pensées qui assaillent notre pauvre cerveau nuit et jour. Que peut on rêver de mieux? C'est une véritable évasion. Et quelque part, ça rejoint cette foutue envie de voyage. Un jour, j'irai.